TENDANCE ÉCOLOGIQUE NOUVELLE GÉNÉRATION
Le Marché Raynnald Giguère fait partie de la nouvelle génération des supermarchés IGA dite à tendance écologique.
La liste des « efforts écologiques » que le groupement met de l'avant est impressionnante : performance
énergétique minimale (utilisation d'équipement à faible puissance électrique), récupération de chaleur
des compresseurs de réfrigération (au glycol), utilisation d'un réseau de distribution d'air en tissu (moins
de bruit et réduction d'énergie pour la fabrication, facile à nettoyer), utilisation d'appareils d'éclairage à faible
consommation d'énergie, contrôle anti buée des comptoirs, toiture de type TPO blanche, qui réfléchit les rayons
du soleil, réduction de la consommation d'eau (régulateurs de débit installés en robinetterie), ébénisterie écologique,
peinture sans composé organique volatil (COV), réduction de la pollution nocturne, etc.
C'est la firme d'ébénisterie haut de gamme Modulfab, de Saint-Augustain-de-Desmaures, qui a conçu le design de ce nouvel IGA.
Deux couleurs principales : terra cotta et jaune (peinture écologique). Du bois d'érable, solide et contreplaqué, verni
naturel ou légèrement jauni, et faux fini brique. Modulfab a aussi réalisé les deux très belles fresques qui ornent les murs
de ce supermarché : l'une représentant le moulin seigneurial, datant de 1721 et restauré dans les années soixante-dix, et
l'autre le fameux Snack Bar Chez Rose, situé autrefois sur la route 138, que fréquentaient assidûment les jeunes du coin
dans les années cinquante.
LE SUPERMARCHÉ TANT ATTENDU
D'une superficie totale de 22 000 pi2, dont 16 000 pi2 de
surface de vente et de 6 000 2 d'entrepôt. le Marché Raynald Giguère était fort attendu. Les gens
de Pointe-du-Lac, tricotés serrés, avaient très hâte qu'il ouvre. À la pré-ouverture, on n'en finissait plus de répéter au proprio
à quel point on était heureux de voir un magasin de ce calibre s'installer dans le coin. Tous se présentaient à lui et voulaient
lui serrer la main.
Un bouquet de couleur et de fraîcheur nous accueille à l’entrée, sur 2160 pi², avec, en sus, un étalage de fleurs qui roule bien,
à en croire le proprio : « Faut croire que les hommes sont galants à Pointe-du-Lac,» opine-t-il. La section des légumes coupés et
des salades express est aussi très appréciée. Suit la charcuterie, avec service, ce qui fait également le bonheur des clients, sur
850 pi², et le comptoir des fromages (plus de 300 sortes) avec, en permanence, une grosse meule de Parmiggiano Regiano, pour les
amateurs. Vient ensuite le comptoir des viandes dirigé par un expert, Pierre Vincent, sur 1500 pi², service et libre-service, auquel
on a intégré 12 pieds d’étalage de poissons frais et cuisinés. Une poissonnière émérite, Annie Doucet, invente des tas de recettes
pour satisfaire les mordus des produits de la mer, entre autres, salade goberge et aneth, tartelettes aux fruits de mer, casserole
du pêcheur, saumon sucré-salé, etc.
À la boulangerie, sur 8500 pi², on retrouve toute la panoplie des pains de spécialité Compliments, des gâteaux de toutes sortes parmi
lesquels les gâteaux d’anniversaire sont très populaires. Le proprio a instauré un «Club biscuits», qui donne droit à un biscuit à
chaque enfant, accompagné d’un parent, qui présente une carte inscrite à son nom ; très apprécié aussi, on s’en doute.
Le prêt-à-manger, sur 1400 pi², étale une vaste gamme de produits dont la moitié est confectionnée sur place et l’autre moitié par
Fleury Michon. On y offre deux menus avec soupe du jour, des repas complets, des repas froids, le poulet Chester, le Combo poulet
entier, des salades fraîches, des sandwiches de toutes sortes, etc. Les travailleurs de la construction et les pompiers du poste
tout près apprécient le menu du midi. Comme il n’y a pas de succursale de la SAQ à Pointe-du-Lac, la clientèle trouve son compte
dans le très bel étalage des vins. Des produits régionaux sont à l’honneur dans ce magasin, comme les fameuses fèves au lard de la
Boulangerie Guay, et les produits maraîchers, en saison, des Jardins H. Dugré et de la Ferme Gagnon : fraises, concombres,
asperges, maïs, etc. Les produits biologiques sont intégrés dans chacun des comptoirs. Les périssables accaparent 51 % du
magasin. Il y a six caisses de sortie, y compris celle de la courtoisie. Heures d’ouverture : 8 h à 22 h.
TROIS-RIVIÈRES: DU PAPIER À LA POÉSIE
Le vieux Moulin seigneurial témoignage des temps anciens de la municipalité de Pointe-du-Lac, située sur le lac Saint-Pierre qui
est l’élargissement du fleuve Saint-Laurent, là où la marée meurt… N’oublions pas que les poètes accourent à Trois-Rivières une
fois l’an pour le Festival de la poésie ! Depuis le regroupement des communes, Pointe-du-Lac fait maintenant partie de la ville de
Trois-Rivières, qui compte près de 130 000 habitants. Deuxième plus ancienne ville du Québec, Trois-Rivières s’est démarquée comme
ville industrielle grâce d’abord aux Forges du Saint-Maurice, puis ensuite à l’exploitation forestière de la vallée du Saint-Maurice,
qui va amener l’édification des scieries et des usines de papier. Avec le déclin de l’exploitation forestière, Trois-Rivières a
peut-être perdu son titre de capitale du papier, mais elle en a gagné un autre, non moins glorieux, celui de capitale nationale de la poésie.
C’était l’un des défis de Raynald Giguère : amener les résidants de Pointe-du-Lac qui travaillent à Trois-Rivières et qui avaient
l’habitude de faire leur épicerie là-bas à fréquenter désormais son magasin. Défi relevé, semble-t-il. Il faut dire que la municipalité
de Pointe-du-Lac est en pleine expansion. Des projets d’habitation prennent forme. Plusieurs chalets ont été transformés en résidences
permanentes par des retraités désireux d’y couler des jours tranquilles. De jeunes familles habitent le secteur, car il y a deux écoles
primaires tout près. La plupart des résidants travaillent à Trois-Rivières. La zone d’achalandage englobe sept kilomètres autour.
Les clients envahissent littéralement le magasin entre 16 h et 18 h, pour venir chercher ce qui composera le repas du soir. Le dimanche
est la journée la plus achalandée, suit le samedi, le vendredi et ainsi de suite. Nombre de clients/semaine : 5000.
FAIRE LES CHOSES AUTREMENT
Raynald Giguère ne regrette aucunement d’avoir engagé 90 % de son personnel à Pointe-du-Lac et de l’avoir formé, et bien formé. Il
y a mis le temps et l’énergie nécessaires, et il en est fier aujourd’hui. Son commerce emploi 54 personnes, dont 24 à temps
complet et 30 à temps partiel. Tous arborent d’ores et déjà les couleurs du tout nouveau bel uniforme de l’enseigne, bleu foncé et turquoise.
Le proprio et son épouse se sentent bien dans ce commerce qu’ils ont bâti ensemble. C’est, pour eux, un deuxième chez-soi. Pas
étonnant que le magasin brille comme un sou neuf. La relève se dessine timidement : si les enfants Giguère, 21, 18 et 16 ans, semblent
avoir d’autres projets de carrière pour l’instant, les parents ne désespèrent pas que l’aîné, Francis, puisse un jour prendre les rênes.
Paraît bien en vue dans le bureau de Raynald Giguère une phrase qui résume parfaitement sa philosophie de gestion : « Si nous
voulons obtenir des résultats que nous n’avons jamais eus, il faut faire des choses que nous n’avons jamais faites.» À commencer
par vivre son rêve, plutôt que de rêver sa vie.
LE PALMARÈS DU MARCHÉ RAYNALD GIGUÈRE
- Un magasin tout à fait convivial. Le «Tim Horton» du coin, dixit le proprio.
- Un supermarché tout neuf tout beau, à l’ambiance chaleureuse.
- La présence constante du proprio et de son bras droit (son épouse) sur place.
- La force de l’équipe, cadres et employés compris.
- Un service personnalisé de qualité.
- La grande variété des produits.
- Un magasin propre comme un sou neuf.
- La facilité de circuler partout dans le magasin, sans faire le tour complet.
- La notoriété de l’enseigne IGA.
- L’engagement dans la communauté.